dimanche 29 janvier 2017

Le Crime de l'Orient-Express de Agatha Christie



Je ne compte pas chroniquer tous les Agatha Christie que j'ai lu et que je vais lire, mais celui-ci, je ne pouvais pas le laisser de côté !

Déjà parce que j'ai découvert Le Crime de L'Orient-Express avec le film de 1974 et son casting de rêve (Ingrid Bergman, Lauren Bacall, Sean Connery, Anthony Perkins,...) et qu'il a été un véritable coup de cœur ! 
Ensuite parce que j'ai appris que cette année, Kenneth Branagh nous sort un remake (*sourire niais extra large, battements de cils épileptiques et larmes aux yeux !*)

Comme je n'avais jamais lu le livre, je me suis dit qu'il serait temps de m'y mettre et là... par le plus GRAND des hasards, la plus INATTENDUE coïncidence... je le trouve d'occasion dans une boutique !! J'en rajoute, c'est vrai, les livres d'Agatha Christie abondent chez les bouquinistes et sur les braderies alors ça devient tout de suite moins fou... Mais quand même, j'aime à croire que c'est un signe du destin. 

Bien sûre, ma lecture n'a pas été très intrigante parce que le film m'avait déjà spoilé l'affaire, mais l'ambiance confinée du train bloqué par la neige, avec ces voyageurs qui brouillent les cartes et ce crime qui semble impossible à élucider.... c'est là pour moi tout le charme de ce petit roman. 
Parce qu'au niveau du déroulement de l'enquête, on reste dans le schéma classique du meurtre qui a été commis et toutes les formalités qui s'en suivent pour finir par une réunion de tous les suspects dans une même salle pour révéler l’identité du coupable !
Si bien qu'à force, en lisant des romans policiers, j'ai souvent l'impression de lire la même chose avec les personnages et les lieux qui changent, et pour moi dans Le Crime de L'Orient-Express, c'est vraiment le contexte qui fait toute la différence. 

Alors malgré son schéma classique, cette lecture a été très agréable et j'attends l'adaptation de Kenneth Branagh avec impatience ! 

Mademoiselle C.

mardi 24 janvier 2017

Bilan du Cold Winter Challenge

Ça y'est, j'ai terminé le Cold Winter Challenge ! Bon, je n'avais choisi que quatre livres, mais étant donné la baisse de motivation que j'ai subi pendant ces deux derniers mois, c'est un véritable miracle de les avoir terminé ! 

Je dois avouer qu'arrivée au mois de janvier... le Challenge ne me tentais plus autant, et les livres que j'avais très envie de découvrir ou de redécouvrir lorsque j'ai établi ma liste ne me tentaient plus du tout. Les deux derniers que j'avais choisi ne m'emballaient plus et j'ai du me forcer à les lire, ce qui n'a rien d'agréable. 

De plus, voir les mêmes livres choisis et commentés sur la page facebook de l'évènement m'a encore plus démotivé, si bien que je ne voyais pas l’intérêt de partager mes lectures, qui avaient déjà fait l'objet de nombreuses discussions. J'avais très envie de lire des avis sur différents romans et faire des découvertes, mais j'avoue que voir apparaitre les couvertures de Dickens, des Fiancés de l'Hiver et autres romans de Nora Roberts... ça m'a plutôt lassé. 
Alors oui, ce bilan semble assez négatif, mais je ne suis vraiment pas rentrée dans ce Challenge et c'est tout à fait personnel
J'ai bien vu que la plupart des lectrices ont fait de belles rencontres et ont échangé sur leurs lectures, mais moi je suis passée à côté. 
Peut-être que les thèmes ne m'ont pas emballé plus que ça, peut-être que ce n'était pas la bonne période pour moi, je ne sais pas, en tout cas, je ne suis pas sûre de retenter l'aventure en décembre prochain... on verra comment mon humeur évolue d'ici là ! 


Après cet avis général, je vais tout de même faire un point sur mes différentes lectures. Je ne vais pas reparler de roman de Patrick Lecomte, Elles Sont Parties Pour le Nord, que j'ai déjà chroniqué ICI et que j'ai beaucoup aimé, alors passons directement au deuxième livre que j'avais choisi, à savoir Esthétique du Pôle Nord du philosophe Michel Onfray

Je ne sais pas du tout quoi dire sur ce livre ! Ahah ! 
J'avais très envie de lire le récit du voyage que l'auteur avait offert à son père pour son quatre-vingtième anniversaire, ponctué de réflexions sur le Pôle Nord, mais j'avais certainement oublié qu'il s'agissait là du travail d'un philosophe et que la réflexion prendrait le pas sur le récit !

Cette lecture reste somme toute très intéressante et je le conseille tout de même à tout le monde parce qu'il n'est pas difficile à aborder, mais garder en tête qu'il s'agit de philosophie ! 





C'est à partir de ce roman que ma motivation s'est mise à décliner ! J'ai eu beaucoup de mal à commencer Croc-Blanc, qui ne me faisait plus du tout envie au moment où je devais l'entamer. Pourtant, je l'ai dévoré et l'écriture de Jack London est fluide et très agréable. 
Je n'avais aucun souvenir de ce roman, que j'avais pourtant lu plus jeune, et j'ai été très contente de le redécouvrir. 

C'est un livre assez court à lire et pour moi sa grande qualité, c'est qu'il peut être lu par les petits comme les grands. 





Ici aussi, ma motivation a été mise à rude épreuve, et pourtant, ici aussi j'ai aimé ma lecture. Et comment pourrait-il en être autrement ? Comment ne pas apprécier L'Appel de la Forêt après Croc-Blanc ? Pour moi, l'un ne va pas sans l'autre !

Dans Croc-Blanc, nous retrouvons un loup qui va finir par être apprivoisé et dans L'Appel de la Forêt, un chien domestiqué va retourner à l'état sauvage.

Simple, mais efficace ! 



Ouf, cet article est enfin terminé ! Je n'en suis pas du tout satisfaite, à l'image de ma motivation durant ce Cold Winter Challenge... quand je pense que je vous fait endurer cette lecture ! Ahah ! J'espère que mon article ne vous aura pas trop déprimé !!
Donc je ne vais pas m'éterniser, et j'espère que pour vous, le Cold Winter Challenge aura été une aventure bien plus belle que pour moi ! 

Mademoiselle C.

vendredi 20 janvier 2017

La Planète des Singes de Pierre Boulle



Le journaliste Ulysse Mérou, le professeur Antelle et son second Arthur Levain décident de quitter la terre pour explorer l'étoile supergéante Bételgeuse. 
Après deux années de voyage spatial, les trois hommes se posent sur une planète semblable à la Terre, mais y découvrent que les singes y règnent en espèce dominante. 
Le journaliste Ulysse Mérou se voit alors capturé, et devra redoubler d'intelligence pour se distinguer de ses congénères revenus à l'état sauvage. 


Comme je suis heureuse de m'être plongée dans ce livre qui n'était pas présent dans ma PAL, ni même dans ma wishlist encore quelques jours auparavant ! 
J'ai acheté ce livre d'occasion sans grande conviction, en me disant que j'avais aimé les films et que lire l’œuvre originale pourrait m’intéresser, et après tout, à ce prix là, pourquoi s'en priver ?
Et bien quelle bonne intuition j'ai eu là ! Voilà un roman de science-fiction comme je les aime ! 

Au début de ma lecture, j'avais un peu peur de m'ennuyer, car j'avais en tête l'histoire du film avec Charlton Heston, et celle adaptée par Tim Burton. Certes, je connaissais déjà le dénouement, ce qui retire le suspens, mais je redoutais surtout de voir défiler dans ma tête toutes les scènes des films. 
Mais à ma grande satisfaction, même si on retrouve forcément certaines similitudes, nous sommes loin des scènes d'action ponctuées de poursuites haletantes pour donner du rythme aux films. 
Il est plutôt question ici de s'en sortir par l'esprit et l'intelligence. De se montrer patient et stratège pour plaider sa cause et prouver son humanité. 
Ulysse Mérou est d'ailleurs un personnage très attachant, qui m'a fait verser une larme lorsqu'il réussit enfin à se faire comprendre de Zira, une femelle chimpanzé qui sera son plus grand soutiens, et avec laquelle il nouera une relation très touchante. 

Le traitement des singes et d'ailleurs pour moi l'une des grande qualité de ce livre; ils ne sont pas décrits comme des monstres qui maltraitent les hommes ou comme une menace, un fléau contre lequel il faut se battre et triompher. 
Ici, ils ne s'agit que de rôles inversés. Les singes se comportent comme des hommes. Ils construisent des villes, s'habillent, vivent dans des maisons, conduisent des voitures, chassent et font évoluer leur science sur des cobayes humains comme les hommes le font avec des singes. 
Ulysse Mérou lui-même reconnait que les singes ne sont pas méchants, qu'ils nourrissent bien leurs humains, qu'ils leur réservent de bons traitements et qu'ils vont même jusqu'à les caresser. 
Le mot homme est simplement remplacé par le mot singe et inversement. Cette vision n'est effroyable que par les yeux du personnage principal qui vient d'un autre monde, et un singe de la planète Soror serait tout aussi bouleversé de voir le traitement réservé à ses semblables sur Terre

Il y a énormément de choses à dire sur ce roman et les pistes de réflexion qu'il soulève mériteraient de longues conversations. Mais je n'ai pas envie que cet article s'éternise, et je crois que le mieux pour appréhender ce livre, c'est encore de le lire ! 
Même si vous n'êtes pas friand de science-fiction, et même si vous avez vu les films, ne vous privez pas de ce roman qui, de plus, se lit très rapidement (un peu moins de 200 pages).

Mademoiselle C.

lundi 16 janvier 2017

Le Miroir de Cassandre de Bernard Werber



Cassandre est une orpheline de 17 ans qui possède le don de voir l'avenir. Après que ce dernier lui ai apporté des ennuis à l'école des Hirondelles où elle est pensionnaire, elle décide de s'enfuir avec une étrange montre qui évalue son pourcentage de survie lorsqu'elle la porte. Trouvant refuge auprès d'une bande de clochard, sa quête pour découvrir son passé va commencer et l'amener à des révélations qu'elle n'aurait jamais pu imaginer.


Cet article est très compliqué à écrire pour moi, parce que j'ai beaucoup de sympathie pour Bernard Werber, et que j'ai détesté ce livre.
Il a été une torture du début à la fin, j'avais hâte de le terminer et voir le nombre de pages qu'il me restait à lire me plongeais dans le désespoir. Oui, les mots sont forts, mais cette lecture a vraiment été douloureuse et j'ai lutté pour ne pas l'abandonner. 

J'ai trouvé l'histoire longue, trop lente, ennuyeuse et certains passages répétitifs. 
Il m'arrive parfois de lire en diagonale, mais à ce point là... j'ai sauté plus d'une fois des paragraphes pour terminer ma lecture au plus vite ! 
Le message sur l'humanité et son égoïsme, son aveuglement et son total désintérêt de ce qu'elle laissera aux générations futur est un sujet très intéressant, mais vu par une adolescente... pour moi ça ne fonctionne pas, et pour une raison simple: j'ai détesté le personnage de Cassandre

Cette fille m'a fait lever les yeux au ciel et pousser de bruyants soupirs. 
Déjà, c'est une surdouée, elle a le don exceptionnel de voir l'avenir et pourtant, elle n'était à mes yeux qu'une adolescente prétentieuse que personne ne comprend parce qu'elle fait des rêves prémonitoires et qu'elle sait tout, qu'elle comprend tout mieux que les autres. 
Sa rébellion me faisait penser à une crise d'adolescence. 

Pour les autres personnages, je les ai trouvé très caricaturaux; l’asiatique doué en informatique et l'africain guérisseur/chamane... !
Sans parler du directeur de l'école des Hirondelles, un type hyper glauque qui est toujours à deux doigts d'abuser de Cassandre et qui finit par la séquestrer... pour qu'elle lui donne les numéros des chevaux qui vont gagner le tiercé !? J'avoue que plusieurs points d'interrogations ont émergé dans ma tête à la lecture de cette révélation. 

De plus, ayant déjà lu Demain les Chats, j'ai retrouvé dans Le Miroir de Cassandre des sujets similaires qui m'avaient déjà laissé sceptique. J'ai eu une désagréable sensation de réchauffé qui m'a vraiment laissé sur ma fin.

Au final, je dirais que beaucoup d'idées sont très intéressantes et prêtes à réflexion, mais personnellement, c'est tout ce qui gravite autour qui me pose problème. Le contexte, les enjeux, les personnages... Je n'ai malheureusement pas accroché et je déteste avoir détester ce livre !

Généralement, je suis en colère lorsqu'un livre ne me plait pas (c'est bizarre mais c'est comme ça), mais là, je me suis sentie plutôt triste, parce que j'avais adoré Les Fourmis qui avait été une petite révélation pour moi, et que j'aime beaucoup le travaille de l'auteur. 

Donc voilà, ma première déception de l'année ! J'espère tout de même que je ne vous aurez pas dégouter de ce livre parce qu'après tout, ce n'est que mon avis personnel et ce n'est pas parce qu'il ne m'a pas plu que ce sera votre cas ! 

Mademoiselle C.

vendredi 13 janvier 2017

Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne



Après avoir découvert un cryptogramme dans un vieux manuscrit révélant comment se rendre au centre de la terre, le professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, entraine son jeune neveu Axel dans ce surprenant voyage qui promet de leur réserver bien des surprises ! 


Je continue mon cycle Jules Verne avec ce troisième roman, et je dois dire que cet auteur ne cessera jamais de m'étonner ! 
Même si, après avoir dévorer les romans de 600 à 800 pages qu'étaient Vingt Mille Lieues Sous les Mers et l'Ile Mystérieuse, j'avoue m’être sentie frustrée de ce Voyage au Centre de la Terre qui n'en fait que 300 ! J'en voulais plus et me perdre des centaines de pages encore dans ces paysages improbables ! 
 
Nous avons tout de même le droit à un combat entre un ichtyosaure et un plésiosaure !! Qui n'en voudrait pas d'avantage après une telle scène ? 

Les trois personnages que nous suivons sont en plus agréables à suivre, même si le professeur à tout du savant fou irascible et que son neveu, qu'il a embarqué de force, agace légèrement avec sa constante envie de rebrousser chemin pour rejoindre sa fiancée, alors qu'il participe tout de même au voyage du siècle ! Et étrangement, c'est Hans, leur guide islandais qui a le plus éveillé ma sympathie et ce, malgré son absence d'émotion. Si je part à l'aventure un jour, je veux être accompagnée d'un homme comme lui ! Il ne parle presque pas, ne se plaint jamais, il sait tout faire et il affronte toutes les situations avec une simplicité déconcertante. 

Je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre avec lequel j'ai passé un très bon moment, et je pense que pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans du Jules Verne et qu'un pavé pourrait rebuter, Voyage au Centre de la Terre est un bon roman pour commencer avec cet auteur.
Pour ma part, si je ne l'avais pas trouvé trop court, il aurait certainement fait parti de mes coups de cœur ! 

Mademoiselle C.